Version imprimableSortie de printemps dans les contreforts du Koenigstuhl
Mis en ligne le mardi, 14/10/2025 - 21:29
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Cette sortie familiale du 3 mai dernier se déroule dans les environs d’Aubure, la plus haute commune d’Alsace avec ses 800 mètres d’altitude.
La matinée, agrémentée d’une courte pluie, est consacrée à une petite randonnée en boucle, qui mène le groupe de 17 participants dans de belles forêts de hêtres entrecoupées de conifères et d’espaces ouverts. Avec le soleil réapparu, nous profitons du confort d’un emplacement de pique-nique équipé de tables et de bancs pour le repas de midi.
Visite de l’observatoire du CNRS.
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L’après-midi, de retour au point de départ (la Renardière), nous avons rendez-vous avec deux chercheuses du CNRS de Strasbourg pour la découverte de l’Observatoire Hydrogéochimique de l’Environnement (OHGE). Une promenade ponctuée de nombreux arrêts nous permet de faire connaissance avec l’historique et les objectifs des études en cours, les appareils de mesure dispersés en forêt et les méthodes d’observations.
Le site de 80 hectares a été créé en 1985 pour étudier le lien entre le dépérissement forestier et les pluies acides. Aujourd’hui, les pluies acides ne sont plus d’actualité mais le centre d’observation garde tout son intérêt avec les problématiques liées au réchauffement climatique et au dépérissement des conifères.
Le bassin versant du Strengbach, torrent principal de la vallée de Ribeauvillé, présente une configuration idéale pour mesurer la dynamique de l’eau en surface et dans le sous-sol : tout ce qui rentre et qui sort du système forêt est mesuré en quantité et en composition chimique grâce à de nombreux points de mesures (sondes, pluviométrie, débit du torrent et matières en suspension…) qui fonctionnent en continu.
Le comportement des arbres (débit de séve, par ex.) est analysé à partir de capteurs installés directement sur les troncs (photo) et jusqu’au niveau des racines (poches d’eau jusqu’à -12m).
Quarante années de mesures enrichissent une précieuse base de données, unique en Europe, qui permet de comprendre la situation actuelle, son évolution dans le temps et de modéliser des scénarios futurs.
Tout au long de cette balade très instructive, le groupe a été impressionné par l’approche scientifique très rigoureuse et la clarté des explications des chercheuses avec schémas et graphiques à l’appui.
Nos deux sympathiques guides ont été chaleureusement remerciées pour leur aimable disponibilité, durant ce samedi après midi fort ensoleillé.
